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  • : Le blog lenortien
  • : Les hauts (himalayens) et les bas (chutes et autres de 22 metres) de ma vie from down under... Ma vie depuis mon départ pour Sydney en 2005...
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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 05:35

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Mon petit neveu Simon nous remercie de lui léguer une dette publique (c'est-à-dire une dette léguer par nos chers, valeureux et bien évidemment intègre et désintéressés gouvernants) actuelle d'environ 40 000 euros... Il garde le sourire le petitou à Clergoux en Corrèze...

Hello, hello

Une audition intéressante sur le changement climatique. J'adhère assez à cette appoche... On n'est qu'au tout début des problèmes... D'abord des problèmes de dettes à rembourser en Europe mais aussi des problèmes climatiques... La crise européenne actuelle va mettre fin à l'ordre mis en place sous le baby-boom. Ainsi l'ordre sociale, mis en place pour le baby-boom n'existera plus dans qq années, donc il ne sert à rien de se faire mal à cotiser pour les retraites que l'on aura plus dans qq années. Il faut anticiper cela individuellement. Il faut s'attendre à une crise "longue, larvée, douloureuse et qui va couter très chère"...

De plus, il faudrait une stratégie écologique, et ce ne sont pas les panneaux solaires sur le toit des maison ou les qq éoliennes qui vont régler le problème d'indépendance énergétique. Si l'économie mondiale repart, l'Europe sans stratégie énergétique sera prise en biseau avec la hausse du cout des matières premières (pétrole, gaz, mineraies...), ce qui va venir renforcer la crise actuelle... L'appauvrissement actuel. Voilà pour faire simple. Les deux ne seront résolues qu'avec de lourds invertissements de long terme, mais le long terme n'intéressant pas nos dirigeants c'est mort... Et on n'a plus d'argent... Déjà trop endetté... Bonjour une croissance nulle voir récession, hausse du chomage, de l'insécurité, du populisme durant la prochaine décennie... Tant que ces indicateurs ne sont pas encore dans le Rouge on garde des hommes politiques "recommandables" (nuls mais recommandables!!!) mais quand les lignes rouges seront franchies, les dirigeants ne seront plus "recommandables" non plus...

Sans oublier un petit surplus de problèmes à prévoir coutant annuellement l'équivalent de l'impot sur le revenu si les taux d'intérêts à laquelle la France emprunte ne fait que repasser à 3%... Taux assez bas et normal... Quand tout va bien... Or la situation est pas spécialment "quand tout va bien"...

Ce que je décris ci-dessus est "si tout se passe pas trop mal", je ne prends pas en compte te risque de crise obligataire qui peut avoir lieu quand la FED et la CBE vont retirer les énormes flux de liquidités sur le marché. Que se passera-t-il à ce moment-là?... Moins d'argent pour assurer le train de vie à crédit de nos états... Forte hausse des taux... Boouuummmm!!! Ca fait booouuummm!!!...

De toute façon, soit les problèmes sont traités, discutés c'est-à-dire anticipés, gérés soit "l'extérieur" nous imposera le changement, l'adaptation... Mais de façon violente... Mais ne rien faire et attendre que l'on se prenne le mur venant de "l'extérieur" permet de rejeter la responsabilité sur "l'extérieur", "l'autre" plutot que de se remettre en cause... Pour dire cela politiquement correct... 

Courage on n'est qu'au début des problèmes!!! Ecologiques, sociaux, économiques et de dettes...

Ce soir ce sera bières, business as usual down under, pour l'anniv' d'un pote Français qui est arrivé down under il y a qq mois...

@++

Dam's

Audition sur le changement climatique de Jean-Marc Jancovici, à l'Assemblée nationale...

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Welcome to Australia anyway...

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Pas mal non... Avec des panneaux solaires et des éoliennes???...

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 03:39

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Je l'avais déja mise sur mon blog cette photo mais je l'adore!!! Trop bon je trouve!!...

D'après un chroniqueur dans un mag' français:

"Gérard Depardieu va s'installer en Belgique, comme d'autres, nombreux dit-on. Comme Afflelou, Bernard Arnault, Johnny précédemment… Tant d’autres avant lui aussi… Comme le contingent de français qui tous les ans croit de 10% en Asie, qui a triplé en 10 ans en Australie, qui au Proche-Orient croit de 12% l’an, qui représente quasiment 500 000 expats à Londres... Pour échapper au fisc? Pas seulement, et surtout pas seulement, et on a bien du mal à trouver à la France des circonstances atténuantes.

Et si la France était devenu un pays tout simplement détestable? 

Je sais ça n'est pas bien de dire les choses de cette façon, je n'oserais pas le dire sur Europe1, RTL ou TF1 j'aurais peur, je n'assumerais pas. Alors je le dis ici. Dans cette intimité-là. 

Une réflexion presque intime en partage. 

Voilà cette intuition: je suis sûr qu'on ne quitte pas la France pour des raisons fiscales. Je crois qu'on quitte la France parce qu'on a les moyens et surtout l'envie d'aller voir ailleurs si elle n'y est pas. Si elle n'y est plus. Je crois que les gens sont prêts à payer des impôts mais ils ont besoin de savoir pourquoi et dans quel but ils paient… Quand tout devient trop opaque, affairiste on ne se projette plus dans ce modèle dit social qui n’a plus de social que le nom…

Je crois qu'on quitte la France parce qu'on ne la supporte plus !!! 

Et je crois que la France est devenue insupportable. 

Et c'est parce que je ne fais que croire que je m'exprime ici. Pas ailleurs. C'est trop important. 

Et notre France n'est pas insupportable qu'aux riches, elle est insupportable à ses habitants, à commencer par les plus pauvres, mais aussi insupportable à ses classes moyennes, citoyens bien trop faciles à « surpresser-surstresser-surculpabiliser. »

Quiconque est en bonne santé mentale dans ce pays a des rêves et des envies d'ailleurs. Il y a quatre mois, le manifeste « Barrez-vous » sonnait déjà le tocsin. Deux ans avant ce texte, j'avais réalisé cette interview du sociologue Louis Chauvel, spécialiste de l'appauvrissement d'une génération et qui donnait à la jeunesse pauvre et désargentée le conseil suivant: partez à l'étranger! Il n'y a pas un sociologue dans ce pays qui ne constate la bunkerisation des classes sociales, l'étanchéité croissante des couches de la société, le blocage des mécanismes de promotion individuelle et collective. 

La France est devenue un pays détestable car tous les indicateurs, mêmes les plus insolites, montrent que les Français ne se supportent plus les uns les autres. 

Dans la longue liste des symptômes, la fiscalité qui frappe les riches me paraît secondaire, même si pour certains nantis, elle est déterminante. Mais il y en a d'autres. On peut citer en vrac: 

- la préférence institutionnalisée pour le chômage qui exclut de facto les plus jeunes, les plus vieux, les femmes et les étrangers, pour ne reposer que sur une base très étroite, à savoir l'homme blanc de 25 à 45 ans; 

- l'incapacité à intégrer les étrangers tout en revendiquant un modèle exemplaire d'intégration « blanc, black, beur », les derniers chiffres le montrent, la France terre des droits de l'homme, terre d'asile, terre d'accueil est nulle en matière d'intégration; 

- la plus forte consommation au monde d'anxiolytiques et d'antidépresseurs; les dernières enquêtes mondiales montrent les français plus pessimistes sur l’avenir pessimistes que les irakiens ou les afghans et autres indiens ou cubains;

- le cynisme qui fait partout office de prêt à penser, de prêt à blaguer;

- une des pires des réputations touristiques quand ils se déplacent et des Français quand ils reçoivent et il suffit pour s'en convaincre de jeter un oeil à la dernière étude sur l'hospitalité parisienne le tout via un aéroport international qui est l’un des moins bien noté au monde pour sa facilité, son hospitalité, son accueil;

- l’incapacité de remettre en cause les rentes acquises par des minorités de nantis tandis que la majorité subit le dictat de la dureté de la concurrence, de la précarité. Chacun rêve à se créer une rente pour plus ou moins officiellement profiter un peu de ce qu’il paie et inconsciemment « tondre un peu plus le mouton », le logement dit social qui n’a plus grand-chose de social en est un exemple flagrant;

- des partis populistes qui réalisent aux élections des scores élevés de façon somme toute logique mais tellement anormale, des partis dit « politiquement corrects » qui flirtent avec le populisme pour récupérer des voix à la petite semaine;

- des partis de gouvernement incapables d'affirmer leur modèle de gouvernance et qui embrayent le pas de la démagogie avec à ma gauche les 75%, complètement anti-économique et incohérente mais acheteuse de voix pour la populace, et à ma droite « le pain au chocolat à la sauce ramadan ». L’objectif est trop souvent de parler le premier sans réfléchir à l’impact, hormis électoral, pour faire que cette parole dépourvue d’analyse « devienne vérité », fasse le twitt, le buzz. Des gouvernements qui gèrent l’état comme un chien suit son maitre lors d’une sortie. Les chiens courent au-devant de leur maitre sans plus réfléchir de la direction ou va le maitre. Le maitre change de direction, l’opinion publique varie, alors le chien change de direction mais toujours au-devant de son maitre sans savoir pourquoi il change, le gouvernement fait pareil et s’adapte sans réfléchir pourvu que cela « devienne la nouvelle vérité »;

- des dirigeants faibles qui font, refont et défont des réformes superficielles dès qu’une crise apparait sans autre vision de long terme en espérant que le clientélisme durera jusqu’aux prochaines élections afin de conserver les baronnies, les clochers; déclarer des guéguerres pour diviser, pour ne pas avoir de vrais débats de fonds dont le seul mérite, par incompétence est d’accroitre la charge du contribuable sans offrir plus de visibilité future;

- des partis de gouvernement ayant chacun donné l'exemple d'élections truqués et non démocratiques pour choisir leurs dirigeants et qui aboient devant les médias au respect des règles de l’état démocratique;

- des idées plus ou moins farfelues lancées à l’emporte-pièces par des gouvernements sans données de fonds, sans études préliminaires, sans analyses préalables uniquement pour lancer des débats et par intérêt de faire diversion sur les réels problèmes;

- dans le même registre farfelu, des dirigeants politiques qui lancent des idées venant de conclusions « à dire d’experts », pour ne pas dire des conclusions au « doigt mouillé » la frontière étant tellement mince, parlementaires surpayés dans des commissions qui se répètent les unes aux autres et dont une fois l’effet médiatique passé servent à caler les armoires des ministères. Et quand ces idées sont mises en place aucune étude sérieuse n’est faite pour savoir si la mise en place est louable, viable ou non, alors on empile les incohérences et contradictions « de dires d’experts »;

- des conflits larvés de génération avec une critique ridicule de la génération Y par la génération X elle-même pleine de rancune à l'égard de la génération qui a fait mai 68 et s’est engraissée outre mesure en prétendant le contraire et en laissant une dette monstrueuse à ses enfants et petit enfants (plus de 40 000 euros de dette publique par tête de pipe en France à ce jour) qui poussera à terme à la même situation que la Grèce, que l’Espagne avec des taux de chomages qui vont exploser mais entretient les rentes de ses anciens pseudo-égalitaires. Ces soixante-huitards qui maintenant fustigent la jeunesse de ne vouloir travailler mais qu'ils paient à des salaires indécemment bas après les avoir poussés à être surdiplômés. Cette génération Y pris en tenaille entre des prix de l'immobilier bien trop cher et détenu par les "vieux rentiers" de ce pays, entre les retraites qu'ils doivent assurer à ces derniers et dont ils ne bénéficieront jamais, entre un ascenseur social qui ne fonctionne plus et limite les perspectives à la hausse par une société tenues par des castes installées depuis des générations. Alors cette génération X qui pronait les bons sentiments va surtout réussir à laisser un nombre incalculables de casseroles à ses descendants... On est égalitaire quand l’on n’a peu mais dès que l’on a un peu plus que la normale l’égalité entre tous disparait très vite du comportement humain;

- une détestation des religions qui confine à la suspicion tant il est avéré que tout ce que ce pays compte de vrais religieux lui est bien plus socialement utile qu'il n'est néfaste à la réalisation du pacte républicain;

- une confiscation politique, démagogique et professionnalisée du débat public par les associations répondant à des lobbys de tous horizons qui ont fait des poursuites judiciaires un moyen d'existence et de promotion politique et sociale de leurs membres;

- une utilisation abusive du principe de précaution dans tous les domaines de la vie collective doublée d'un culte du risque zéro sclérosant, débilitant, infantilisant. On a fait de la pseudo- précaution terroriste en lâchant dans les rues, les aéroports, les gares des militaires dont on ne sait plus pourquoi ils sont présents hormis pour rassurer une population qui a peur, non pas du terrorisme comme on nous le vend et dont on connait l’inefficacité de ce genre mesure sécuritaire mais par peur d’une délinquance quotidienne croissante que l’on ne sait enrayer hormis en masquant les chiffres de celle-ci car on ne sait comment la passer au « karcher », mais toujours en achetant la paix sociale à coups de subventions, d'aides sans mesure de l'effet de bunkerisation sans aider les personnes qui ne font pas de bruits, qui font ce "qui doit être faits" pour mener à bien leur petite barque. Le principe de base est devenu qu'il faille "faire suer" les autres pour être entendus, pour recevoir un petit quelque chose;

- une crise syndicale qui n'a jamais été aussi forte: crise de la représentation d'une part, crise des idées de l'autres. Les négociations sur le travail le montreront dans quelques jours, elles prouveront surtout que les syndicats patronaux comme les syndicats de salariés sont surtout soucieux de garantir leur survie dans un système en bout de course. Elle pose aussi le problème du « pourquoi négocier avec des extrêmes » quand on sait que les représentants ne sont plus que des extrémistes-arrivistes ne représentant plus la majorité de leur base qui eux souffrent des excès de nantis de ces derniers;

- une crise économique majeure que la France n'est pas le seul pays à subir mais qu'elle est sans doute le seul pays à combattre avec des idées et des outils qui datent d'un autre siècle, voir refuse de combattre par peur du lendemain; 

- une crise enfin de la représentation médiatique qui alimente un climat délétère en dressant le portrait d'une société toujours plus individualiste, où l'exhibition des douleurs intimes, l’exhibition des extrêmes est plus vendeur que la masse qui fait de son mieux pour être dans la norme. L’exhibition devenue la norme est non plus collectives, devenue depuis le milieu des années 80 le véritable gasoil du marché publicitaire, y compris dans le secteur public, paradoxalement. 

Je pourrais comme ça aligner le catalogue dépressif de ces maux bien de chez nous, je m'en tiens précisément aux symptômes qui traduisent non pas le malaise, mais le malheur, la dégringolade psychologique, l'incapacité à refonder le contrat social, le vivre ensemble et la bienveillance collective. 

Dans cette République-là, la parole politique est d'autant plus anxiogène qu'elle est fondée sur un mensonge permanent, un mensonge de bonne foi, hélas. Un mensonge alimentée par des vues électorales de court terme, par une mafia faite de clientélisme-électorale corrompue organisée au plus haut niveau de l’état dit Providence et alimentée par les subventions, les postes assurés aux « amis ».

On invoque une égalité dont la dynamique ne fonctionne pas.

On évoque une exception française qui n'existe pas.

On fonde la loi sur des principes Liberté, Egalité, Fraternité que l'on ne respecte pas.

On traite la jeunesse avec une hypocrisie, une condescendance et une démagogie qu'elle ne nous pardonnera pas.

On ment en faisant croire que le monde des usines qui fument noires était plus égalitaire, plus solidaire.

Voilà pourquoi si j'étais riche ou si j'avais 20 ans, moi aussi je quitterais la France. Je la quitterais avec rancoeur, avec amertume, avec des larmes, comme on quitte une personne qu'on aime et qu'on déteste à la fois, mais je la quitterais quand même, pour me sauver, avec tout l'égoïsme et toute l'énergie du désespoir, et faute de la quitter vraiment, je la quitterais dans ma tête et c'est bien ce que chacun de nous essaie de faire chaque jour pour tenter de l'aimer encore. 

Et qu'on ne me serve pas l'argument « minable » et patriotique de la solidarité, des guerres et des morts passés. C'est un argument donneur de leçon, culpabilisateur menteur, mal fichu, un argument de sergent recruteur. 

Personne n'aime son pays. 

Personne n'est amoureux d'un passeport à part quelques doux dingues en rupture. Je n'ai jamais rencontré de ma vie quelqu'un qui avait l'amour du pays, quelqu'un qui me dise, j'aime la France. 

En revanche... 

Je n'ai rencontré que des gens bien. Des gens qui ont envie. Des gens généreux, respectueux. Tous formidables. Je ne connais pas de Français détestables méritant l'indignité nationale et pour paraphraser le chanteur, je n'en connais que de fragiles. Mais croyez moi quand je croise un patriote étiqueté, je change de trottoir. L'amour du pays c'est ce qui reste avant les premiers coups de canon. L’amour du pays ce sont ses ressources, sa créativité, sa richesse, sa diversité, ses paysages, ses traditions, ses sites… On aime une histoire écrite et que l’on écrit encore ou que l’on soit. L'amour du pays c'est pour 14-18 ou 1998, c'est pour justifier les morts ou supporter les buts. On n’aime pas un pays, on aime un projet pour fédérer, réunir mais cela est tellement manquant depuis si longtemps, et les projets ont laissé place à une couverture de bric et de broc que chacun tire à soi en espérant qu’elle ne se déchire pas trop, pas trop vite. Alors on n’ose plus en son propre territoire mettre, par culpabilité, en avant le drapeau tricolore par extrémisme déplacé.

La France est devenue un pays insupportable parce qu'elle ne se supporte plus, parce qu'elle est fatiguée de se mentir, parce qu'elle n'aime ni ses jeunes, ni ses vieux, ni ses hommes, ni ses femmes et qu'elle est devenue incapable de pardonner à un artiste, elle qui du temps de la Renaissance les faisait venir de l'Europe entière. La France est devenue insupportable car elle « livre en pâture » aux médias, à l’opinion, aux électeurs ses citoyens à tour de rôle. Tantôt riches, tantôt pauvres, tantôt assistés, émigrés, retraités, footballers, banquiers, fonctionnaires, smicards, patrons, syndicats, religieux… Aujourd’hui on lynche les acteurs !!! Les nouveaux jeux du cirque de la Rome antique!!! On lynche les exilés fiscaux fasse au matraquage fiscal incohérent mais on ne se demande pas pourquoi les gens partent. Lyncher va plus vite et évite de se poser des questions sur les vraies raisons. Ca amuse la galerie et permet d’éviter les vrais problèmes en placardant tous azimut. La France est devenue insupportable car elle ne sait traiter ses problèmes en espérant que ça explosera chez le voisin, chez le nanti d’à côté et non chez soi. La France est devenue insupportable car elle fait des amalgames de tout et de rien. La France se cherche une identité, un futur alors elle agresse sans vergogne, comme elle a pu le faire envers un industriel indien, elle cloue aux piloris ses têtes de proue qui s’exilent, elle cloue aux piloris les uns puis les autres. En espérant que ce sera toujours les autres…

La France est devenue insupportable parce qu'elle est tout simplement malheureuse, malheureuse comme une personne qui vous fait peine. La France est malheureuse car elle s’ennuie, elle est fatiguée, épuisée de se chercher une identité, de tourner en rond, tel Don Quichotte de se battre contre des moulins à vent, des idéaux du passé loin du monde du 21ème siècle. La France se cherche, elle a peur de son future alors elle jalouse la réussite, la pensée différente, l’initiative, l’avancée, l’ambition. Elle s’ennuie, ne rit plus ; un icone qui la quitte et que l’on brule sur la place publique n’est que l’arbre qui cache la forêt. La France se ment et dérive, subit passive, pétrifiée de regarder l’avenir, les récifs qui approchent. La France dérive comme un navire sans skipper (peut-on appeler nos dirigeants des skippers?? Assurément non. Des technocrates de deuxième division oui mais pas des skippers qui définissent des directions, des caps...), tout le monde s'en rend compte, le ressent au quotidien mais attend d'être acculée aux récifs pour envisager le changement. La France rêve d’une illusoire, hypothétique et bien trop sublimée nouvelle Révolution Française. Mais la France a une pyramide des âges qui détient le pouvoir, l’argent, les rentes bien trop vieille pour se lancer dans une Révolution. Elle en rêve dans son subconscient collectif mais en est incapable par peur de l’envisager sérieusement. Par per de perdre sa rente… Sa petite rente… Une Révolution mais en souhaitant que cela change les autres, pas soi… Elle est malheureuse de son état obèse, hypertrophié de son administration qui ne la sert plus mais est devenue une contrainte de plus pour chaque citoyen, de ses dites « élites » qui la serve plus dans un déni constant de réalité, élites politiques, sociales, religieuses, économiques se revendiquant du siècle des Lumières mais s’attachent à remettre dans l’ombre le moindre rêve.  

Partir de France aujourd'hui, ce n'est certainement pas une déchéance, ou un passage à l'acte fou, c'est juste un rêve sain, un rêve de Brésil, d’Asie, un rêve d'ailleurs dans une Europe plombée où d'autres nations, d'ailleurs, réussissent mieux que nous à se réinventer, à gérer le vieillissement, l'éducation, le travail, le partage, l'effort, les retraites. Partir de France, c'est certes un privilège de riche, mais c'est aussi une alternative pour les plus jeunes, une ambition saine et louable. Le même Louis Chauvel me disait dans l'entretien cité plus haut qu'il est préférable d'être jeune dans un Canada en crise plutôt que dans une France en croissance, c'est dire. 

Alors pourquoi aimerait-on ce pays? Dont l'Etat surendetté donne des leçons de gestion à ses citoyens qui n'en peuvent plus? Un état qui vit de Pyramide de Ponzi. Un état qui demande de remplir un « Tonneau des Danaïdes » prenant l’eau de toute part. Cette image de la mythologie grecque est le symbole d’un châtiment absurde, sans fin et impossible. Mais il faut payer alors autant partir même si ce n’est que la partie émergée de l’iceberg… Comment aimer un Etat moralisateur mais profondément menteur de la réalité, de l’évolution du monde.

Il faudrait être frappadingue pour ne pas avoir envie de partir. Il faut être un immense pervers pour imaginer que le monde n'est pas plus séduisant au dehors que la vieille France au dedans, il faut être un gardien de prison pour faire passer un évadé, un expatrié, un immigré de France, fut-il l'exaspérant Depardieu, pour un coupable, pour un salaud, pour un traître. Alors par incompétence, par petitesse d’esprit on diabolise pour rendre coupable comme l’Eglise diabolisait durant l’Inquisition ses pseudo-sorcières.

Riche ou pauvre, celui qui se sauve nous raconte souvent une histoire que nous ne voulons pas entendre, une histoire qui nous met face à notre réalité, une réalité que l’on n’accepte pas. Son message nous renvoie nos propres manques.

Et c'est souvent pour ça qu'on lui en veut."

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J'adore!!!! Très bon!!!

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Avec Mark après "a couple of dirnks" dans un restau argentin!!!

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 13:13

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Température maxi au centre du pays: Plus de 55 degrés... Ils ont du créer une couleur sur la carte ci-dessous pour respecter les températures...

Hello, hello

En direct de l'appart' ou il fai seulement 28 degrés alors qu'auj' a été la journée la plus chaude ever dans toute l'Australie. La température moyenne du pays a atteind plusde 40 degrés. Imaginez un pays 15 fois comme la France en surchauffe totale. 40,33 exactement!!!! Le précédent record datait de 1972. C'est seulement la troisième fois que cela arrive dans l'histoire du pays. C'est chaud honnêtement!!!

Il y a des incendies partout, incontrolable vous vous en doutez vue les étendues, les vents et la chaleur... Plus d'une centaine dans le New South Wales... Plus d'une centaine de maisons détruites en Tazzie, ou Tasmanie... Des millietrs de personnes déplacées... Bref, c'est chaud down under...

C'était un quick update...

Sinon, je mets tj les cartes de voeux à l'article précédent en date du 1er janvier si vous voulez jeter un coupe d'oeil cliquez sur le lien; Happy New Year 2013... All the best for this new year.. 1 janv. 2013 ...

@+++

Dam's

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Petit aperçu des tempérautures down under...

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Qu'est-ce qui peut être fait honnêtement???...

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41.8 relevé cet a-m...

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 05:48
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Happy New Year 2013 from down under!!!!
Hi guys
Je vous souhaite de down under une Excellente année 2013... All the best, have fun and enjoy the life. 2012 devait être l'année de la "part...", l'année de la fin du monde (Une pensée pour Paco Rabannes qui l'a déjà annoncé en 1999, heureusement il la ferme un peu plus maintenant...), je me demande si on m'a pas raconté des bobards quand même dans cette histoire de 2012, elle fut un peu l'année de la "l...", 2013 je l'espère sera l'année de la "b..."!!! Anyway "Have a great year".
Pour moi ce fut réveillon chez Ben' et Maryatta à epping. Réveillon très sympa avec "la clique" comme l'appelle Léo, Ben', Amèl', leurs petits Chloé et Ewen, Raulito, Anne-Laure, Ben' et Maryatta. On a finit dans la pisicne et ce matin un léger "hangover", fair enough pour vivre en Australie. Il faut un peu de hangover pour que la soirée soit réussie. Auj', ce fut barbye à Coogee sur la terrasse de Ben' et Amèl'... Petit comité de français, superbe temps dégagé, température idéale, bonne  food... Bref, pas mieux pour débuté 2013... Comme on disait avec Ben', en savourant une bière bien fraiche, "Soirée idéale pour ce début d'année"...
Allez, deux ou trois photos de la soirée et du feu d'artifice. Je l'ai manqué en vrai mais regardé à la télé, rassurez-vous. Le plus beau feu d'artifice au monde. Cette année , la popstar Kylie Minogue, a donné le coup d'envoi du feu d'artifice et a dit que c'était l'une des plus belles expériences de sa vie. 1,6 million de personnes dans l'harbour, 3000 bateaux... Bref, un truc de malades...
Ci-joint l'article et une vidéo sur le NYE 2013 en Australie.
@+++ et encore une fois bonne année
Dam's
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Le NYE 2013 firework...
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Lovely!!!!
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Six départs de feux!!! Amazing!!!
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L'harbour bridge illuminé... L'Opera house juste devant...
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Perso, je ne m'en lasse pas...
Vidéo extraite de Youtube montrant l'immensité du firework...

 

Le tout au son Kylie!!!! L'icone locale...

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L'invit' de Maryatta pour le 31 décembre...

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Ils sont pas beaux les copains pour le Réveillon???... Raul, Anne-Laure, Amèl' et Ben'...

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Avec Anne-Laure...

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On peut appeler cela un très léger "hangover" au bord de la piscine...

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Petite retour sur le Réveillon de Noel avec Mark et Sanna, Josh et Turck ou on est allé voir les éclairages sur la cathédrale... Un peu humide mais la bière est "safe" sous les parapluies... Pour Noel, j'ai eu un bel hélicoptère télécommandé!!! J'adore!!!...

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Les premiers à envoyer les voeux ont été Raul, from Vénézuéla, et Anne-Laure from France...

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Pour être original, voici les voeux des potes: ici Mister Yaya, Léa, Jules et Ammy leurs deux marmots...

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La classe Oliv' et Cath' pour une soirée Playmobils???...

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Grand maître a anticipé le réseau saturé!!! Mais à 16.05 en France il était déja 2 heures du mat' à Sydney...

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Les voeux de Gui tout nouveau papa, Béa donc toute nouvelle maman et Louise née le 3 décembre 2012...

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Samuel et sa petite famille... Le pote que je connais depuis le plus longtemps... Je l'ai connu je devais avoir... 3 mois... Soit à ce jour 38 ans et 6 mois... Pas mal, non???

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Sandy, Olivier, Raphael et Juliette de Bruxelles... Dont on ne sait pas si la ville est encore belge? Flamande ou Wallone?... En tous les cas ils ont Obélix maintenant...

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Voeux de Léo... Voeux de Matt' la niçois...

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Les trois Louloux à Toulouse. Le commentaire initial est: Vivi "Soyez balèzes", pour Simsim' "Mangez des fraises" et Louisette "Joie et bonheur n'en déplaisent"... En pyjama, toujours bénaises! Gros bisous Victor, Simon et Louise

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Laulau!!!... Est-ce que le Père Noel est passé à Bougival pour Lauren?...

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Meilleurs voeux de Clermont-Ferrand pour Gabriel et de Courbevoie pour Naomie...

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Happy New Year de la famille Beurienne de Chevilly... 

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 01:00

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Logo des festivités de Xmas à Sydney...

Salut les Amiches

En cette veille de Noel, je vous souhaite from down under un Joyeux Noel avec moult bons moments et moult joies. Pas trop de crises au foie mais de bons repas. Pour moi, ce sera veillée avec… Devinez qui ???... Et oui, Mark et Sanna. Et le 25 chez  la maman de Sanna, Sas comme l’appelle Suzie sa sœur, à Wollongong avec les deux sœurs de Sanna, Hanna et Suzie, ses nièces et neveux. Boxing Day le 26 ??? Don’t know yet. Certainement le départ de la Sydney-Hobart à la voile ou barbye avec Mark et Sanna à la plage ou à l'appart'.

Promis le prochain article sera le mariage de Mark et Sanna et mes responsabilités de bestman.

Merry Xmas from down under sous un grand soleil… 30 en fin de matinée...

La bise à tous et @+++

Dam’s

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Martin Place éclairée pour Xmas...

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The lights on the Saint Mary Chathedrale... Beautiful...

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Eclairage de la Cathedrale Saint Mary...

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The Roscks décoré pour Noel... Avec l'Harbour Bridge en fond...

Hi guys

I wish you a Merry Christmas and a lot of good time. Enjoy, have good meals, good drinks and laughs. Fromm y side I will spend Xmas Eve with Mark and Sanna. Maybe go and see ths lights in Sydney. Xmas day will be in Wollongong at Sanna’s mother place with her nephews and nieces. Boxing day ??... Don’t know yet what to plan amybe a barbye with Mark and Sanna.

Enjoy and Joyeux Noel

See you

Dam’s

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Ca c'est l'Australie... Relax, cool, enjoy the life...

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Isn't a good country for Xmas???...

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Noel à la plage...

Pour animer les repas de Noel et entre deux verres de Montbazillac, deux rots de dinde aux marrons voici un article d'après un grand quotidien français que je trouve très intéressant... Bonne lecture... 

 « La mère amère patrie » des « Impatriés »…

A lire certains articles et commentaires, on croirait que la France entière prépare ses valises. D'un côté, il y a ces pauvres riches fuyant le matraquage fiscal à la sauce hollandaise. De l'autre, les pauvres lassés du chômage et des petits boulots. En septembre, un appel retentissant (et un rien grandiloquent) dans les colonnes d'un quotidien incitait même la jeunesse française à quitter le vieux navire en perdition (« Jeunes de France, votre salut est ailleurs : barrez-vous ! »). Malgré cette déclinologie ambiante, tous les ans, des dizaines de milliers de Français « osent » faire le chemin inverse en retrouvant la mère patrie. Après des années d'éloignement, ces "impats" (néologisme dérivé du mot « expat ») doivent réapprendre à vivre dans leur pays. Car beaucoup d'entre eux souffrent d'un syndrome encore mal connu : le choc du retour, aussi appelé « choc culturel inversé » par certains spécialistes de la mobilité internationale.

« Ce qui m'aide à tenir, c'est de me dire que je vais repartir un jour. » Corinne n'a pas de destination précise en tête. Seule certitude : elle ne veut pas rester en France. Après sept ans en Tunisie, puis quatre en Chine, cette mère de quatre enfants se sent prisonnière de sa petite banlieue de Verneuil-sur-Seine (Yvelines) qu'elle a retrouvée la mort dans l'âme : « J'ai l'impression d'avoir vieilli d'un coup. J’aime mon pays, sa richesse mais je me sens dépressive et j'ai des crises d'angoisse. C’est négatif, c'est difficile, la vie est dure au quotidien maintenant ici. A Shanghaï, c'était très facile de se faire des amis. Ici, je suis retombée dans l'anonymat, les gens sont fermés, stressés, angoissés. Je me sens comme une étrangère dans mon propre pays. ». Etranger dans son propre pays : l'expression revient comme un leitmotiv dans la bouche des anciens expatriés. L'atterrissage est d'autant plus brutal que la période d'expatriation a été longue (on parle du « cap des cinq ans »), le pays de résidence éloigné et le retour subi.

C'est précisément dans ces conditions que les B. ont reposé leurs valises en France en janvier dernier. Cadre dirigeant d'une multinationale américaine, l'époux de Corinne n'a eu d'autre choix que d'accepter sa relocalisation en région parisienne, au beau milieu de l'année scolaire. Leur vague à l'âme s'est aussitôt heurté à l'incompréhension des proches : « Votre famille ne s'attend pas à ce que vous ne soyez pas heureux de rentrer, confie Pascal. Mais la réalité est que nous nous sommes habitués à vivre loin d'eux. » D'autant plus que les impatriés ne font guère pleurer dans les chaumières. Leur blues du retour passe bien souvent pour des jérémiades d'enfants gâtés inconsolables après leurs adieux déchirants... aux primes d'éloignement, à la voiture de fonction et à une domesticité vibrionnant dans leur vaste villa. En réalité, la grande majorité des Français de l'étranger vivent plutôt chichement, souvent sous contrat local et sans le fameux « package » qui fit les beaux jours de l'expatriation. De plus en plus d'émigrés, en général des jeunes, tentent l'aventure en solo sans être « détachés » par une administration ou une grande entreprise.

RETROUVER LEURS MARQUES

Dès lors, le choc du retour ne se résume pas à la perte d'éventuels privilèges, ni même aux tracasseries de l'administration française - pas toujours très flexible face à ces enfants prodigues de la République qui ont le mauvais goût de n'entrer dans aucune case. Le mal est plus enfoui, plus diffus, plus inavouable aussi. Après avoir elles-mêmes ressenti ce spleen, Solenn (six ans à Singapour) et Karolina (huit années au Pakistan, aux Emirats arabes unis et en Angleterre) ont décidé d'aider tous ceux qui peinent à retrouver leurs marques en France. Ces deux « consultantes interculturelles » animent gracieusement des sessions d'information aux allures de psychothérapie de groupe, un peu comme s'il existait un désordre post-traumatique du retour.

Après tout, certaines grandes entreprises américaines ne proposent-elles pas un suivi psychologique pour aider les familles à se replonger dans le bain national ? Face à une trentaine de personnes récemment rentrées des quatre coins du monde, les deux intervenantes alternent conseils pratiques et recommandations d'ordre affectif. « Notre expatriation nous a changés, mais ce n'est qu'au retour que l'on en prend pleinement conscience. On est beaucoup plus ouvert. On a la langue mais plus les codes. Et, autant il est normal de se sentir étranger à l'étranger, autant il est difficile de se sentir étranger chez soi. » Durant la session de deux heures, chacun est invité à lister les difficultés liées à son retour sur un post-it rose. Le tableau brossé n'est pas franchement de la même couleur : attitude négative, rigidité de l'administration et du système scolaire, froideur des rapports humains, incivisme, assistanat et individualisme... « La mère amère patrie » veut nous faire comprendre que la belle vie c’est finie et que maintenant il faut serrer les dents, ça semble être le lot quotidien de la France. « La mère amère patrie » passe un mauvais quart d'heure. Rien ne semble tourner rond dans l'Hexagone. La sensation de survivre en ce pays. Les deux expertes en retours difficiles invitent alors l'audience à « se raccrocher aux bons côtés de la France : la beauté de ses paysages et de Paris, les arts de la table, la richesse de l'offre culturelle ».

La bonne nouvelle pour ces impats qui broient du noir arrive sous la forme d'une courbe sinusoïdale projetée sur grand écran. Après des hauts (la lune de miel de l'arrivée) et des bas (le contrecoup du retour), la réadaptation à la vie française prendrait un an en moyenne. Mais la règle n'a rien de mathématique, comme peut en témoigner Jean-François. Fuyant « le stress de Manhattan » où il travaillait dans l'hôtellerie, ce Breton aspirait à un rythme de vie plus paisible dans sa région natale. Mais, mois après mois, le rêve du retour aux sources a viré au cauchemar. En 2004, au bout de trois ans sans emploi, la confiance en berne et les finances à sec, il doit repartir aux Etats-Unis en catastrophe, avec son jeune fils et sa femme américaine, méditant amèrement le vieux dicton « Nul n'est prophète en son pays ». Lui qui avait enchaîné les postes à responsabilités dans les adresses les plus courues de New York doit revoir ses ambitions françaises à la baisse : « A l'ANPE, c'est tout juste s'ils ne m'ont pas proposé de devenir serveur. Je leur ai pourtant dit que j'avais eu jusqu'à soixante employés sous mes ordres. » Avec ses phrases truffées d'anglicismes et son style très direct, « à l'anglo-saxonne », Jean-François se heurte au scepticisme des banques et des employeurs potentiels. Personne ne semble croire à la réalité de son rêve américain : « Quand je leur parlais de chiffres d'affaires de 10 millions de dollars pour un restaurant, ils pensaient que je racontais des bobards. Pour moi, c'est le signe d'un pays qui pense petit. On dirait qu'il y a une peur de progresser et de grandir. Tout semble compliqué avec des points de frictions à tous les niveaux… Les gens ont peur, non confiance en l'avenir, sont inquiets. Rest-t-il un rêve en ce pays ??? »

Par frilosité et conservatisme, la France se prive-t-elle de tous ces talents extérieurs qui ramènent dans leurs bagages des idées nouvelles et un regard neuf sur leur vieux pays ? C'est le sentiment de bon nombre d'impats, frustrés de constater le faible intérêt que suscite leur expérience à l'étranger. Ces derniers ne servent pas toujours leur cause en entonnant un peu trop systématiquement le sempiternel refrain du « c'était mieux ailleurs » si exaspérant aux oreilles de leurs compatriotes restés dans l'Hexagone, c'est-à-dire l'immense majorité. Cela étant, les Français émigrent de plus en plus. Leur nombre à l'étranger est aujourd'hui estimé à 2,5 millions. D'où peut-être la nécessité d'aider un peu plus tous ceux qui le souhaiteraient lorsqu'ils rentrent au pays... D'ailleurs, combien sont les impatriés ? Nul ne le sait réellement, en l'absence d'un outil statistique fiable recensant ce type de mouvements migratoires. Difficile du coup de mesurer l'impact de la crise. En 2008, les médias avaient fait grand cas du retour piteux des cow-boys de la finance fuyant Londres, New York et Francfort pour venir panser leurs plaies en France, parfois aux frais de la République. Mais rien n'indique un mouvement massif de repli sur les bases françaises pour cause de crise mondiale. « Tant que le chômage est à 10 %, je n'imagine pas un rush. Le chômage des jeunes, en particulier, est très élevé ici malheureusement », analyse Hélène Conway-Mouret, la ministre des Français de l'étranger.

« POINTS DE BLOCAGE »

Rien ne vaut le vécu. Après vingt-cinq ans passés en Irlande, cette ancienne universitaire de l'Institut de technologie de Dublin est plus sensibilisée que ses prédécesseurs à la problématique de l'impatriation : bien que ministre, elle doit ferrailler avec l'administration française pour obtenir la carte grise de sa Peugeot 406 ramenée d'Irlande. Et cherche à convaincre ses collègues du gouvernement (notamment de l'Intérieur, de l'Education nationale, des Affaires sociales) de la nécessité de déverrouiller les « points de blocage » qui compliquent la réinsertion : « Pour moi, la mobilité, ça se passe dans les deux sens. Vous partez, c'est très bien, vous servez la France à l'étranger. Quand vous revenez, on doit vous montrer que l'on valorise ce que vous avez acquis. On a un guichet pour sortir, on peut bien avoir un guichet pour rentrer ! »

Si beaucoup d'impats se désolent de l'état dans lequel ils ont retrouvé leur pays, d'autres apprécient les avantages qu'offre encore notre « chère » République avec d'autant plus de force qu'ils en ont été privés durant des années. C'est le cas de Louisa, historienne et chercheuse en poste à la London School of Economics (Londres), puis à l'université Concordia (Montréal). Cette fille de harkis, qui se voit comme « un pur produit de l'école républicaine », tenait absolument à scolariser sa fille, aujourd'hui âgée de 8 ans, dans un établissement français. Rentrée en juillet 2010 après douze ans à l'étranger, elle a redécouvert « un rapport à la culture » qu'elle ne trouvait pas au Canada. Aujourd'hui, cette Montreuilloise d'une quarantaine d'années s'émerveille du goût hexagonal pour le débat : « Les gens sont intéressés par ce qui se passe dans la sphère publique. En France, tout le monde a une opinion sur quelque chose. »

Un contraste bienvenu, selon elle, avec les sujets de conversation passe-partout choisis pour ne fâcher personne dans les pays anglo-saxons. Louisa n'ignore pas les travers nationaux, et particulièrement parisiens. Elle cite pêle-mêle la complexité, l'agressivité, le manque de savoir-vivre et de courtoisie, les rapports sociaux tendus, l'incivisme... Mais les bruits de la comédie humaine à la française lui arrivent désormais avec un son étouffé : « Je regarde tout ça avec une sorte de détachement. Celui que j'avais à l'étranger et que j'ai gardé. » Son long séjour hors du bocal national a été pour Louisa comme un détour anthropologique qui lui a fait considérer les choses sous un autre angle.

Alors, à tous les Français trop facilement insatisfaits, elle a ce message simple à faire passer : « Allez voir ce qui se passe ailleurs. Partez ! »

Partir ? Mais pour mieux revenir.

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 05:14

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All together after a couple of drinks in The Rocks. From front to back: Jay, Easton, Brandon, Cam the tall guy on the left, Tuck, Chris, Mark, Josh above everybody, Nic, Roland and at the very back Troy our ninja friend...

Salut les Amiches

Le samedi 8 décembre, une semaine avant le mariage nous avons fait la Buck's night de Mark avec une sortie karting en journée, et un "pub crawl" dans The Rocks en soirée. Au programme quatre courses de sept tours et une de douze tours... On était 10 et c'était très sympa. Grand soleil, bonne ambiance, belles courses. Puis ce fut un "pub crawl" dans The Rocks, le vieux Sydney, programme typiquement anglo-saxon qui consiste à boire dans chaque pub et à avoir un certificat délivé à la fin.

Voilà les photos parlent d'elles-mêmes.

Bonne fin de semaine

See you

Dam's

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No strip tease for Mark, no big boobies just all his friends around him... Cam', Yvan, Mark, Terry, Nic, Josh, Tuck, Chris, Jay and me...

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The podium: Mark in the middle of Josh and Nic...

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Josh, Mark and the Most cautious driver...

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Drinks in front of The Australian pub... Chris, Josh, Tuck, Mark, Jay, Brandon...

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The groom and his bestman... First drink in the Rocks...

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The pub crawl Certificate

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Moment inédit quand un possom a "ch..." dans la bière de Terry... Incroyable!!! Terry allait boire sa bière quand on a entendu un plouf... Terry venait de voir sa bière inaugurée par un possom... Cam se méfie, Nic se marre... A possom poo in Terry's beer!!!

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Dernière bière au Hero of Waterloo... Le Lord Nelson Hotel était fermé a notre arrivée... Ca commence à être difficile car on en était à plusieurs litres... Cheers Terry anyway... Avec Brandon et Easton...

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 00:54

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Shhoting de l'Opéra un soir nuageux... Toujours aussi beau.

Hello les Amiches from down under

How are you doing ?... Ici ça va en plein début d’été avec une température de 27 degrés et un peu plus cet a-m. Ca sent encore la plage cet a-m. Bronte beach... Début d’été, début des vacances pour les australiens, début des Christmas party ou j’ai fait la mienne avec Mark et Sanna pour le shop Cousin Jacks pasties. On a fait un barbye Christmas party avec les filles du mag' à Bronte Beach l’autre w-e. J'essaie d'aider Mark et Sanna au maximum car tout d'abord ça m'occupe, ça leur rend service et le concept est super. Ca doit marcher comme boutique.

Ce w-e c’était mariage dans l’Hunter Valley... Super mariage!!! Mais ayant un peu de retard je mets un article pour l’anniv’ de Mark ou on est parti en camping dans le Ku-Rin-Gai National Park près de Palm Beach. Petit w-e il y a un mois (déjà) typique ozzie avec wallabies, barbecues, bières, nature. Bref, un bon break à la mode ozzie.

Sinon après un début chez Mark et Sanna j’ai logé quasiment trois semaines chez Raul et Anne-Laure. Très sympa de se voir autrement qu’en soirée. On s’est fait des diners sympa à la plage, longues discussions. Je retourne chez Mark et Sanna auj’ à Oxford Street.

Au niveau boulot, et bennnn… C’est moyen. Des contacts, des interviews avec des agences, des contacts suivis et récurrents mais rien de concret. Mon CV a été envoyé à des banks pour deux ou trois postes mais ça n’a pas abouti. Le hic est que durant le prochain mois cela va être très calme donc il faut que je vois ce que je fais. J'ai quand même la sensation que ce n'est plus l'Australie de 2005 ou 2007, ici aussi ça a ralenti malgré une croissance encore à 3% et qq et un taux de chomage de 5,2%. Mais c'est plus difficile malgré tout. Ca se sent, les agences le disent, les gens le disent. Ce qui est sûr c’est que j’ai pris une décision, que je me sens bien ici, que j’aime l’équilibre en style de vie et opportunités et que je ne veux pas m’arrêter en plein milieu du gué. J’ai débuté qqchose, je veux aller au bout et comme je suis un peu tenace je ne lâcherai pas facilement. Donc à voir comment je vais gérer les semaines prochaines. Je vous tiendrai au jus en temps voulu, j’ai des idées mais rien de définitif. On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs, je sais qu’à court terme il y a de la casse et que ce n’est pas simple mais à long terme je suis assez certain de mon choix. Ou comme dit Guy Roux, "c’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses…"

Voilà, les dernières news rapides, enjoy...

@++

Dam’s from down under

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W-e camping au milieu des wallabies...

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Ozzie bird... Mais je ne connais pas le nom...

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Aire pour faire un bon barbye typique australienne...

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Une bonne Cooper à la mode ozzie...

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Entrée du Ku-rin-gai National Park, camping du Basin...

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Vue sur Palm Beach...

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Un saut au ponton du ferry...

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L'efficacité australienne... Trois pour tirer une planche de bodyboard...

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Mark and Sanna sur le ferry pour le Ku-rin-gai NP...

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Le w-e précédent, séance Skype en direct avec Cléry-saint-André... C'est bon de voir les potes quand même!!!!

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Mark making pasties at Cousin Jacks pasties... Un article dans le Timeout Sydney: link

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Le Cousin Jacks pasties shop...

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 14:58

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Les neufs de la fin du séjour à Monument Valley... Manquent un petit groupe de quatre...

Hello folks

En direct de down under ou je vais regarder la fameuse Melbourne Cup. Course de cheveaux célèbre dans le Victoria mais dans toute l'Australie aussi... Je mettrai un petit article dessus je pense...  Mais quand???... Vous me connaissez, je ne sais pas... Ici grand soleil. Du vent mais 27 à 28 degrés auj'.

Trop sympa de revoir Sydney, Mark et Sanna, Ben' et Amèl', Oskar, Thomas et Leslie… Avec M&S, notre petite communauté, notre coloc’ simple et sincère a repris… Pour le moment c'est entretiens, entretiens, CV, révisions des concepts de risks, CV, entretiens, coups de fils aux agences... Bref, le début mais mon CV intéresse c'est sur. Boring stuffffff mais nécessaire pour rester.

Pourquoi un article depuis down under??... Vous devez vous en douter j’ai du retard sur les derniers évènements de ma vie. Et oui les dernières semaines ont été très occupées à préparer la transition de Paris à Sydney. Bcp de choses à penser et trois mois pour retrouver un job ici. Sinon faudra un plan B… Mais je veux rester down under maintenant. J’ai eu la chance avec la bande de potes (L'habituelle mais tellement bonne bande...) de faire qq jours dans l’Ouest américain pour le mariage de Francky et Géraldine à Las Vegas. Un moment sympa mais aussi un beau trip entres potes ou on était 13 au total. 11 à l’arrivée à Los Angeles, 13 à Las Vegas pour finir par 9 durant le « mini-voyage de noces » dans l’Ouest américain. Les photos parleront mieux que moi. J’ai fait une toute petite sélection de Mes photos car je n'ai pas de lecteur de CDs sur mon petit ordi. Sur mon gros ordi mais pas le petit... Alors pas de photos remises par la « Bande », par Laurent, Francky et Cath'. Mais c’était "Bon" comme trip, surtout que bcp de choses vont changer dans la bande outre mon départ en Australie… Un super voyage ou on sait que ce sera un peu différent pour nous tous, outre Gégé et Francky, jeunes mariés mais un peu différents avec des changements imporatnts. Il était important que l'on partage encore un moment comme cela ensemble. Un super séjour à partager avant de venir retenter ma chance ici.

La bise à tous… Et promis le prochain article est sur down under… La Melbourne Cup certainement...

Dam’s

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J1: Arrivée à Venice Beach à Los Angeles après 11 heures de vol en A380...
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J1: Venice Beach ou on avant notre hotel...
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J1: The Green doctors ou les vendeurs de marijuana à des fins médicales. Vente autorisée en Californie en tous les cas... Un pétard???...
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J1: Poste des life-guards américains...
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J2: Petit dèj' dans un drive typiquement américain... Rendez-vous à 6 heures pour profiter du jetlag et éviter la foule à Hollywood et Broadway...
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J2: Hollywood au lever du jour...
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J2: The walk of Fame sur Hollywood Boulevard et ces fameuses étoiles de stars... J'ai cherché Richard Gotainer et Eric cantona mais sans succés...
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J2: The Hollywood Walk of Fame...
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J2: Le Grauman's Chinese Theatre sur Hollywood Boulevard qui s'étend d'Est en Ouest de Vermont Avenue jusqu'à Sunset Boulevard...
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J2: Hollywood Boulevard...
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J2: Broadway à LA...
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J2: Thèatre sur Broadway Avenue... Avenue complètement latino maintenant...
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J2: Broadway Avenue...
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J2: The Bradbury building...
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J2: Visite du luxueux Beverly Hills... Le plus grand rassemblement de stars au monde...
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J2: Santa Monica et ses attractions sur la plage...
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J2: Le restaurant Bubba Gump du film Forrest Gump à Santa Monica...
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J2: So american!!!...
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J2: Fin de la mythique Route 66 sur le quai de Santa Monica...
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J3: Départ vers Las Vegas via la Route 66... Arrêt au, beaucoup moins authentique, Bagdad Café... Celui du film de 1987...
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J3: La Route 66... Qui part de Chicago (Illinois) jusqu'à LA... La minute Wikipédia???... La National US 66 Highway Association, qui se charge de populariser la route auprès du grand public, la nommera "Main Street of America", une appellation justifiée par le fait que la Route 66 faisait office de rue principale dans la plupart des villes qu'elle traversait. Dans son célèbre roman "Les Raisins de la colère", John Steinbeck la baptisera "The Mother Road" (la "Route-Mère"), car toutes les routes secondaires débouchaient sur la Route 66. Plus tard, elle recevra le nom de "Will Rogers Highway", en mémoire de l'acteur.
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J3: Le Roy's Café sur la Route 66...
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J3: Le légendaire train Santa Fé et ses waggons... Warren Buffett l'a relancé il y a qq années pour le plus garnd plaisir des "compteurs de waggons"... On a compter un maximum de 138 waggons... Pour voir la vidéo sélectionnez le link
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J3: Rencontre insolite à 6 heures du mat' à Needles... Doc et la Doloréan du "Retour vers le futur"... Marty tu es ou??... Back to the future. I wish to be back to the future beginning of September!!!
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J4: Enterrelent de vie de gargon de notre Francky... Habillés en Charlie Sheen dans "Mon oncle Charlie"... Tout s'est bien passé, officiellement, et nous n'avons pas fini avec Alain ou Yet' mariés, Francky avec une dent en moins, Fred avec le tigre de Mike Tyson et moi en ayant volé une voiture de police... Non, officiellement, ce fut bcp plus soft...
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J4: Comme le dit la formule "Tout ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas..."
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J4: Le Louxor Palace on est resté à Vegas... Vegas, baby, Vegas...
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J4: Le New York, New York hotel... "Vegas, baby, Vegas!!!!" dans Very bad trip (2007)...  Ou le fim Entourage (2006)...
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J4: Le magnifique Venitian hotel...
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J4: Paris??? Non Vegas... The city of sin... La ville du péché...
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J4: Vers le Vieux Las Vegas... Après deux jours dans la ville on n'aura qu'une envie celle d de retrouver les grands espaces, le routes et paysages sans fins... Oppressant comme ville: ça sent la bouffe partout, du bruit et des lumières 24/24, la chaluer au milieu du désert dans le Nevada...
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J4: Uniques américains qui font de la pub pour leurs chapelles... Business is business...
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J4: Les mariés et leurs témoins à la Shalimar chapelle... Mariage en 20 minutes avec droit à deux chansons...
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J4: Vue de Vegas en haut de la Stratosphère...
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J4: Les mariés en haut de la Stratosphère... Petite bière en guise de vin d'honneur puis repas de noces au Hard Rock Café...
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J4: Typique Vegas... Elvis est partout...
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J5: Après deux jours à Vegas, baby, Végas... Départ vers 6 heures du mat' par le Route 66 pour le Grand Canyon du Colorado...
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J5: Petit dèj' au Mr Dz's drive in store... Service impeccable, gens gentils, facilités dans tout ce que l'on fait... Les US c'est le pied!!! On a envie d'y retourner sans limite.
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J5: Le Grand Canyon du Colorado... La lumière était assez moyenne car nous sommes arrivés tard...
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J5: Fred ou notre "jumper fou"... Il vole????...
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J5: Immensité du canyon... On en verra une toute patite partie...
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J5: Rien de tel qu'une bonne bière fraiche entre potes pour admirer le paysage... C'était top... Francky, jeune marié savoure... Nous aussi rassurez-vous...
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J6: Arrivée dans l'Utah et ses superbes paysages... Tout d'abord Monument valley...
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J6: Bienvenue dans la sublime Monument Valley...
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J6: Les scènes des films: "Il était une fois dans l'Ouest" et "Thelma et Louise"... Superbe!!!
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J6: Juste un petit aperçu... Un petit tour dans Monument Valley??... Sélectionner le link
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J6: Géant!!! Un petit tour dans le déset, sélectionnez le 
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J6: La plus belle partie du voyage...
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J6: Alors que je récupérais à l'arrière de la voiture via une sieste bien méritée, petit détour des chemins battus avec la Vallée des dieux. Un Monument Valley miniature et superbe... Surprenant!!!
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J6: La Vallée des dieux... Drive in the Valley of gods, select link
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J6: Génial!!! Arrivés au pied de la falaise on se demandait comment on allait contourner celle-ci... Non une route monte en lassets dominant la Vallée des dieux et Monument Valley et on passera sur les hauts plateaux de l'Utah... Paysage complètement différent et bcp plus vert...
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J6: Le Lake Powell... Minute Wikipédia??... Le lac Powell est un lac artificiel créé sur le fleuve Colorado par le barrage de Glen Canyon achevé en 1963. Long de près de 300 km, le lac se situe en Arizona et Utah. C'est la réserve d'eau pour Las Vegas... Mais au vue de l'expansion incontrolée de Vegas il y a de gros problèmes de pénurie d'eau...
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J7: L'Utah sur le chemin de Bryce Canyon... Lever à 6 heures comme d'hab' pour en profiter...
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J7: Entrée de Bryce Canyon... Belles entrées quand même... Visite de Bryce Canyon???... Sélectionnez le link
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J7: Ca le fait quand même...
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J7: On ne s'en lasse pas...
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J7: ...
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J7: ...
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J7: ...
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J7: Pour finir Zion National Park...
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J7: Des roches encore différentes de ce que l'on a vu précédemment...
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J7: Zion...
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J8: Saint Georges sur le route de Vegas...
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Californie, premier état traversé...
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... Puis le Névada...
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... L'Arizona et enfin...
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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 06:00

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Avec ma petite soeur au mariage de mon cousin... With my lovely sister at my cousin's wedding in June... Miss her so much!!!

Salut la Compagnie créole

Comment allez-vous, frenchies and frenchisettes dispersé(e)s de part le monde?... Cela fait une semaine que je me suis réinstallé down under et j'avoue... C'est bon. Faut dire que durant le vol entre Panam et Sydney j'ai quasiment dormi 12 heures... Ca passe déjà bcp plus vite ainsi. J'ai retrouvé notre petite coloc' avec Mark et Sanna et on est juste content d'être ensemble. C'est facile, tout simple. Bref, comme si on s'était quitté hier... Alors que cela fait plus de trois ans que j'étais rentré. Je les ai aidé à la boutique "Cousin Jack Pasty Co" ce w-e. link Le concept est chouette... Bref, soleil, qualité de vie, bière, vie relax, plage... Sydney reste Sydney même si je suis effaré par le cout de la vie.

Voilà un petit break entre deux CVs envoyés à des agences de recrutement.

La bise à tous, see you

Dam's

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Le Beer festival at The Rocks: Avec Mark, au milieu et Chris un pote south africain buvant ma bière favorite The Little Creatures de Fremantle en Western Australia qui n'est qu'à 3 955 kms de Sydney... With MarkyB and Chris, wearing funny glasses and drinking The Little Creatures beer. My favorite ozzie beer...

Hi guys

Just a very short email between two resumes sent to recruitment agencies. It's been one week since I have landed in Sydney and it's good!!! The feeling to "be back home", "back to normal" being here. Good to be back at Mark and Sanna's place. There is really something special with them. I feel well with both... Nice, friendly, lovely, easy... Since yesterday I have started to send resumes and resumes and resumes to apply for jobs in risk management. Boring stuff... I was happy this week-end to help them at their shop, "Cousin Jack Pasty Co" linkat Bondi Junction. A very good concept as a start...

OK, see you then... Have a good day

Dam's

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The James Squire beer map... Lager, Ales, Malt Sweet, Hoppy bitter... My favorite beers are The Golden ales and the Lagers ones...

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8th beer festival at The Rocks... Un classique ozzie...

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 22:59

2012-10-09 JLFournier

Salut les Amiches

En ce début d'Octobre pluvieux, un article ensoleillé datant de mi-Aout et de son actualité poignante, intense, haute en couleur pour notre conteur d'histoires à Nous. Entre les chats écrasés de Neuvy-en-Sullias, la moisson à Crottes-en-pithiverais, les algues vertes de l'Ile Charlemagne, les chiens oubliés sur les aires d'autoroutes du mois d'Aout, une note postitive avec un "conteur d'histoire"... Un troubadour du 21ème siècle... Tantot Rony Mc Donalds, tantot Zippo, tantot préfet à Ambert, tantot client mécontent des auberges de Loire, tantot vantant les avancées des camions électriques de son entreprise (en en rajoutant quelque peu quand il met en avant la première voiture de sport totalement électrique...) mais toujours avec beaucoup de finesse. Bref, tout ça pour dire que dans notre "bande" on a la chance d'avoir un conteur d'histoire de haut niveau: Monsieur Jean-Luc...

Voilà une petite place sur mon blog pour Jean-Luc et merci à La Rèp' du Centre et son intense actualité du mois d'Aout...

@+++

Dam's

Hi folks

A short article re. a friend of us who was in the local papers in August... Usually the papers do not much to write in summer time so they published an "intense" (?!?!) article about Mister Fournier as we call him... Sometimes he can be compared to Rony Mc Do, to a Zippo lighter, to a prefect... Anyway, one of our friend whith whom we have a lot of fun...

See you

Dam's

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